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mercredi 31 décembre 2008

Joyeuses Fêtes et Bonne Année 2009




Juste un petit billet pour vous souhaiter de joyeuses fêtes, une bonne année 2009 , pleine de reussite et de renouveau! A bientôt pour de nouvelles aventures!

Alexandre


lundi 22 décembre 2008

Brèves de la semaine (22 Décembre 2008)

Cette semaine a été marquée par l’engagement des Etats pour l’avenir de la planète, malgré la crise économique et les craintes de récession.

  •  Plan Climat Européen

 

        Vendredi 12 décembre, les 27 membres de l’Union Européenne ont signé le plan climat européen avec des objectifs de réduction d’émission de carbone à l’horizon 2020 :

 

-          Réduire de 21% les émissions de gaz à effet de serre dans l’industrie, à travers un mécanisme d’enchère des quotas d’émission. Afin de ne pas handicaper les pays utilisant fortement le charbon, les quotas de carbone seront échelonnés sur plusieurs années.

-          Solidarité : 12% de l’enveloppe des quotas alloués aux pays les moins développés. Les 88% restant à l’ensemble des 27 états membres.

-          10% d’agrocarburants en 2020


                Malgré les critiques émises, ce plan de compromis a été approuvé par le Parlement Européen, mercredi dernier. En effet, certains estiment qu’un cadeau a été fait aux lobbys allemands sur les quotas des usines à charbon.

                Les choses prennent forme, les premières directives s’inscrivent, c’est le principal selon moi en 2008.


  •  Accord européen sur les pesticides

 

                Dans le même genre, nous devons signaler l’accord sur la reduction de l’usage des pesticides en Europe.

                 Conformément aux souhaits des députés, le règlement sur la production et l'autorisation des pesticides s’appuiera sur l’élaboration d’une liste de « substances actives » autorisée à l'échelle de l'UE. Ensuite, sur la base de cette liste, les pesticides seront soumis à une autorisation de commercialisation au niveau de chaque état membre.

                 Afin de protéger la ressource en eau, les États membres devront prendre des mesures appropriées comme définir des zones tampons où il sera interdit d'utiliser ou de stocker des pesticides notamment le long des cours d’eau et près des captages d’eau potable.

                 Deux textes feront prochainement l’objet d’un vote en séance en plénière au Parlement en janvier avant que le Conseil ne l'adopte formellement. La nouvelle réglementation remplacera progressivement la législation européenne actuelle.


                Les pesticides actuellement sur le marché pourront continuer à être utilisé jusqu'à l'expiration de la validité de leur autorisation en cours. Il n'y aura donc pas de retrait soudain et massif de produits.

 

                Signe de l’évolution en faveur de l’environnement, même s’il reste à savoir désormais quelles seront les substances autorisées et dans quelles conditions elles seront choisies.

  •    La Chine s’engage

                La Chine, poids lourd de l’économie et l’écologie mondiale du 21e siècle, s’est engagée la semaine dernière à Poznan en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce pays communique beaucoup sur son action en faveur de l’environnement, étant accusé de polluer la planète plus que les autres pays.

                A noter que la Chine a émis 6,2 milliards de tonnes de CO2, dont 550 millions de tonnes issues de la production de ciment, dépassant les émissions américaines, qui se sont élevées à 5,8 milliards de tonnes.

                Ce qui semble motiver le gouvernement en place à s’engager en faveur de l’environnement, c’est que la Chine est affectée par les changements climatiques : pollution à grande échelle de l’air, des fleuves, etc.

                En 2007, le gouvernement chinois a accordé 48 milliards de yuan à la maîtrise de l'énergie et à la protection de l'environnement. Tous les gouvernements provinciaux du pays font annuellement l'objet d'une appréciation et d'un examen portant sur l'atteinte de l'objectif de l'économie d'énergies et sur les mesures qu'ils ont appliquées pour l'atteindre.

                Les chinois mettent donc en application le développement durable, permettant de satisfaire les piliers économique et environnemental, même si le pilier social est quant à lui souvent critiqué. La Chine s’engage donc plus que les états du Nord, qui pourtant génèrent une bonne partie de la pollution chinoise, puisque ils importent des tonnes de produits chinois tous les ans.

vendredi 19 décembre 2008

L'arbre en ville: respectueux de l'environnement ou simple leurre?




Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les arbres se multiplient  autant dans certaines villes que dans la foret ! "Une bouffée d'air frais" nous dira-t-on, et un "réel geste pour l'environnement". Une réflexion s'impose à mon avis...

Il faut d'abord savoir une chose: l'aménagement urbain est régi en France par un Plan Local d'Urbanisme (PLU) depuis la loi SRU du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Le PLU est le principal document d'urbanisme de planification de l'urbanisme communal ou éventuellement intercommunal. Les PLU élaborés dans les villes contiennent souvent des contraintes d'aménagement d'espaces verts, afin de favoriser l'implantation  d'éléments naturels au sein de la ville.

L'arbre intervient dans l'amélioration des conditions générales de l'éco-communauté urbaine. Son rôle est multiple: social, psychologique, paysager, politique,etc. L'espace arboré des villes constitue donc un patrimoine très important. 

On pense donner un souffle à l'air de la ville en plantant des arbres dans une rue, du fait que les arbres vont purifier l'air. Aujourd'hui, nous supposons que certaines essences sont aptes à fixer des métaux lourds, que d'autres retiennent les poussières dans leurs poils épidermiques. Mais nous sommes encore loin de pouvoir dresser un catalogue des capacités des espèces à assainir l'atmosphère urbain.

Mais les arbres urbains sont souvent perturbés par les agressions que subissent les ligneux des villes. La réponse de l'arbre à ces contraintes est lente: par exemple, un arbre atteint par le sel meurt dix ans après. La croissance d'un arbre ligneux en ville est totalement différente de celle d'un arbre en foret: l'arbre de ville n'est PAS durable!

Le parc d'arbres urbain devra donc être entretenu régulièrement (élagage, replantation, etc), ce qui entraîne une multitude de déplacements d'hommes et de matériel en camionnette et en voiture. Le bilan carbone de la ville ne sera donc pas positif grâce à la plantation d'arbres (reconnu par un spécialiste Bilan Carbone).

Ajoutez à cela de nombreux inconvénients pour les habitants: feuilles mortes envahissant les trottoirs, racines affectant l'état des trottoirs, les réseaux de gaz et d'eau créant des problèmes de sécurité.

La gestion des arbres urbains sera donc coûteuse, et non respectueuse de l'environnement. "What else?"!



Cependant, la nature et les arbres restent les éléments clés de notre salut. Nous devons favoriser leur développement sous plusieurs formes autres que l'implantation directe "dans le béton"; je pense aux espaces verts, les parcs naturels communaux, départementaux, régionaux, etc, pouvant assainir l'air de la planète bien plus efficacement.

Avis aux décideurs qui sauront peser le pour et le contre...



 
 

lundi 15 décembre 2008

La voiture électrique bientôt démocratisée : promesse de la crise automobile ?


 

Je pensais ici parler des nouveautés technologiques en matière de véhicules électriques, mais la crise du secteur automobile nous oblige à nous poser d’importantes questions, relevant surtout d’ordre politique plutôt que technologique.

La crise économique frappe de plein fouet le secteur automobile : les constructeurs se retrouvent avec des stocks énormes de voitures, un manque de fonds pour réinvestir et font appel aux Etats pour renflouer les caisses. En réalité l’état du marché automobile ne s’est pas dégradé du jour au lendemain : les ventes d’automobiles étaient faibles depuis quelques années, mise à part la France n’ayant pas subi ce revers grâce aux initiatives de l’état (bonus écologique et prime à la casse). 



Le refus de réaliser le saut technologique par nécessité de maintient des coûts faibles, l’amélioration du rendement global du moteur à essence avec une marge de progression faible, et la favorisation excessive de la recherche du confort et de la sécurité (systèmes électroniques de gestion des diverses fonctions de la voiture), ont poussé les constructeurs automobiles dans un cul-de-sac, puisqu’il faut bel et bien aujourd’hui innover pour vendre et assurer l’avenir de la planète.



En effet, la hausse du prix du pétrole et la prise en compte de l’écologie influent grandement sur les comportements : nombreux sont ceux qui réduisent leurs trajets, ceux qui préfèrent les transports en commun.

Les alternatives de l’automobile utilisant la ressource pétrole existent. Elles ne sont pas toutes bonnes à 100%, mais elles sont toutes rangées dans les placards des fabricants. Selon certains, « La crise est une chance », mais les constructeurs automobiles vont-ils foncer sur la voiture électrique ? La voiture à hydrogène ? Nous allons faire un état des lieux et donner un scénario plausible :

Principe de fonctionnement d’un véhicule électrique et modalités d’utilisation :

Sans rentrer dans les schémas techniques, le fonctionnement d’une voiture électrique diffère simplement sous le capot : le moteur à essence ou diesel est remplacé par un ou des moteurs électriques, qui sont alimentées par des batteries. Ces batteries devront être rechargées, soit à domicile, soit au travail, en se connectant sur des bornes. Le reste de l’automobile est identique ! Même portes, même volant, même sécurité ! La gestion des variations de vitesse et la régulation créent de nouveaux enjeux, mais rien de plus compliqué qu’avant.


schéma de principe

A priori une transition devrait se faire à court-terme vers les modèles hybrides qui devraient se démocratiser. La voiture hybride est une voiture assez complexe puisqu’elle utilise en partie le moteur à essence traditionnel, ainsi qu’un moteur électrique combiné à une batterie en complément. C’est la technologie qui a fait le succès de la Toyota PRIUS. Le véhicule hybride permet d’avoir une consommation plus faible de carburant, dans le cas d’une conduite douce. En effet on récupère l’énergie électrique au freinage de la voiture, si le freinage n’est pas brusque… è un premier pas vers la baisse de consommation. Le surcoût logique de la nouvelle technologie devrait s’affaisser d’ici peu, avec l’engouement de tous les constructeurs automobiles pour l’hybride ! Toyota et BMW sont déjà présents sur ce marché et développent leurs gammes, FIAT, PSA et Renault par exemple y travaillent.



Toyota PRIUS



La FIAT hybride 


Le problème d’un véhicule électrique, comme le disent si bien les médias depuis 20 ans, « c’est l’autonomie ». On regrette toujours le fait que l’on doive réaliser un compromis à faire entre l’espace pris par les batteries électriques et l’autonomie de la voiture. Un trajet maximum de 250 km parait trop court à coté d’une autonomie moyenne de 600km pour les véhicules classiques. Pourtant, l’utilisation de la voiture se fait surtout sur de petits trajets, urbains ou péri urbains notamment. En revoyant nos modes de comportement, nous allons nous habituer à l’usage du véhicule électrique, car elle est bien existante cette technologie ! La logistique devrait arriver bientôt pour mettre en place l’utilisation réelle de ces véhicules.

On voit de nombreuses petites voitures électriques apparaître sur le marché : la fameuse SMART en version électrique, la Mini Cooper E, et les voiturettes électriques développées par la région Poitou-Charentes.

Le développement des véhicules électriques devrait donc s’accélérer d’ici à 2015, mais il n’y aura pas de rupture avec le passé et les moteurs traditionnels : pas de panique !

Cependant un véhicule électrique n’est pas non plus une solution toute verte, sans atteinte à l’environnement. La fabrication d’un véhicule a un fort impact sur l’environnement (process de fabrication, utilisation de matériaux polluants tels que l’alu), et l’énergie électrique n’est pas si verte que l’on peut croire : pensez aux centrales à Charbon en Allemagne et en Pologne qui fourniraient le courant nécessaire à nos futures voitures…mais ceci est une autre histoire !

 En attendant on peut toujours préférer ce bus électrique pour se déplacer à CO² minimum!


jeudi 4 décembre 2008

Conférence de Poznan: l'avenir climatique (enfin) en jeu?





Lundi dernier (1er Décembre 2008) s'est ouverte la conférence de l'ONU sur le changement climatique à Poznan (ouest de la Pologne). L'objectif est de lancer des négociations entre les États afin d'aboutir à un nouvel accord climatique international en vue de remplacer le fameux protocole de Kyoto, dont les objectifs ne sont toujours pas atteints.

Voici quelques informations à propos de cette conférence:

  • La date: Décembre 2008.

Les 150 pays disposent officiellement d'un an pour aboutir à un accord fin 2009 à Copenhague.


  • Le lieu: Poznan, en Pologne, considéré comme un des pays "rois de la pollution". L'état polonais est contre le plan climat-energie,notamment les quotas de CO2 Européens, considérant que la majeure partie de la pollution a été réalisée par les pays développés, et avançant que ces objectifs écologiques empêcheraient la croissance économique des pays en voie de développement. Cependant la Pologne réduit considérablement ses émissions depuis les années 90.

  • Le contexte économique dégradé avec fond de crise financière et de récession pour les pays leaders. Nous allons voir si la crise financière affectera les objectifs climatiques. Les investissements en faveur de la préservation de l'environnement coûteraient plusieurs Milliards d'euros et risqueraient d'être fortement revus à la baisse.
Cette affaire reste à suivre afin de savoir si, réellement, les changements de modèle économique en faveur du respect de l'environnement vont s'accélérer. Déjà 10 après la ratification du protocole de Kyoto, on peut se rendre compte qu'une évolution est en marche en faveur de l'environnement, mais que l'on reste bien en deçà des objectifs à atteindre afin de préserver la planète. D'ailleurs ces objectifs seront de plus en plus restrictifs avec l'augmentation de la population mondiale.

Ce qu'il faut, c'est bel et bien une révolution économique mettant en place un nouveau business model. Sans trop rêver, je pense que l'on peut tout de même espérer, à l'issue de ces negociations,l'accélération du processus grâce à de nouvelles opportunités telle que la crise financière.

A bientot!

Alexandre

jeudi 27 novembre 2008

Capteurs Solaires Photovoltaïques : la démocratisation en 2008 ?



 Voici un article que j'avais commencé à rédiger il y a trois mois, mais que j'ai du totalement revoir du fait de l'évolution fulgurante du marché. Je m'intéresse ici aux capteurs solaires photovoltaïques, c'est-à-dire ceux qui permettent de générer de l'électricité.


 

On parle d'énergie solaire depuis une quinzaine d'année, mais son arrivée sur le marché reste très limitée. En effet les projets de voitures à énergie solaire ne voient jamais le jour, les capteurs photovoltaïques destinés à la production d'électricité restent peu rentables sur le court-terme et incitent peu de gens à investir.


 

Cependant le marché du photovoltaïque semble entrer dans sa phase d'explosion : la puissance photovoltaïque raccordée au réseau a doublé
entre 2005 et 2006 !


 

                                                 


 

Et ce n'est qu'un début ! On voit désormais apparaître un marché florissant de capteurs solaires photovoltaïques, et ceci à tous les niveaux. Voici un rapide tour du secteur :


  •  Commençons par le retour des gadgets électriques rechargeables par énergie solaire. Des petits capteurs réalisés à bas prix sont intégrés dans des appareils du type calculatrice, clavier, montre, et d'autres appareils permettant de recharger votre téléphone portable, votre appareil photo numérique par exemple.


 


 

J’ajouterai dans cette catégorie tout le matériel permettant d’assister le campeur dans la génération d’électricité dans la nature : on a vu sur le marché cet été des « valises photovoltaïques » pour alimenter votre caravane :


 


 

  • Des outils légèrement plus professionnels, mais pas forcement plus efficaces ont vu le jour : le lampadaire autoalimenté grâce au capteur photovoltaïque installé juste au dessus. Je pense que cette solution est envisageable en complément (idéal pour l'été) malgré le mauvais retour d'expérience dont on m'a fait part.



     



    On peut aussi penser aux capteurs photovoltaïques intégrés aux concept-cars présentés au salon de l'auto en octobre. C'est très pratique, surtout pour mettre l'étiquette « Eco » sur la voiture… (C'est ironique bien sûr !)


  •  Je voudrais maintenant parler du marché du photovoltaïque, le vrai, le pur, le dur !


 De grandes structures se sont montées spécialisées dans l'installation de parcs photovoltaïques. Ces entreprises profitent du rachat par EDF de l'électricité produite à un tarif tres élevé (environ 0,50€/kWh selon les cas alors que EDF revend l'électricité à 0,08€ environ), et peuvent proposer aux clients un retour d'investissement plus court :


 

En clair, les capteurs sont garantis 20 ans à une performance donnée, et l'on peut, en revendant sa production amortir le système en 10 ans. Cependant les onduleurs et batteries rendent l'âme au bout de 7 à 10 ans, mais ça on ne vous le dira pas !


 

Les problèmes, jusqu'à présent, concernaient les litiges administratifs, étant donné que toute personne installant des capteurs photovoltaïque avec pour but de revendre l'électricité produite devenait tout simplement un commerçant ! D'autres s'opposaient à ces projets pour préserver le paysage. Aujourd'hui, avec le soutien du gouvernement et le plan énergies renouvelables, les procédures seront simplifiées.


 

Du coup, apparaissent surtout des grandes surfaces (bureaux, entrepôts) couvertes de panneaux photovoltaïques, et des grands parcs solaires installés en campagne. Les spécialistes sont les espagnols mais les entreprises françaises sont en plein boom.


         


 



 


 

Pour les particuliers, cela se développe aussi, mais l'investissement de départ est dissuasif. On pense que les régions du nord ne peuvent profiter de cette technologie qui est pourtant aussi réalisable. Pour les français du Sud, il est certain que l'avantage est d'avoir plus de chances de rentabiliser l'affaire.


 

Vous pourrez vous appuyer sur le crédit d'impôt de 50% afin de réduire votre investissement de départ.


Avis aux personnes intéressées par une installation solaire photovoltaïque :

  • Si vous songez à produire 100% de vos besoins en électricité, il faudra envisager une importante surface de panneaux, ainsi qu’une diminution de vos consommations (matériel à basse consommation, comportement économe)
  • Les systèmes sont de plus en plus rentables, avec la baisse des prix (concurrence tres rude, diminution des couts de fabrication).

 



  •  Pensez au crédit d'impôt, aux subventions, la TVA réduite, le prix d'achat bonifié par EDF. D'autres fournisseurs rachètent aussi de l'électricité propre (Enercoop par exemple)


  •  Il existe de nombreux systèmes moins chers, permettant de produire moins, mais l'installation d'un panneau solaire de 2m² sur une partie de votre toit peut représenter un bon début pour vous alimenter en électricité. Avis aux bricoleurs et petits budgets !


  

Evolution future du marché


 

Le prix des panneaux va en baissant continuellement, en suivant la logique de tout produit pénétrant un marché. Cependant les évolutions techniques se font tres rapidement, poussées par la recherche : apparition des couches minces et de panneaux dont le rendement dépasse les 15%.

Quoi qu'il arrive, il faudra aussi se poser la question du recyclage des matériaux, leurs émissions de carbone lors de la fabrication, et non seulement de la rentabilité, qui de toute façon sera assurée avec l'augmentation du prix des ressources.

J'espère avoir répondu à un certain nombre de vos interrogations sur ce sujet ! Sinon je suis toujours disponible : alex.gon@laposte.net

P.S.: J'ai fait l'erreur de tenter de publier cet article à l'aide d'Office 2007, je vous prie de me signaler tout bug sur l'article.

dimanche 23 novembre 2008

Brèves informations - Agenda



  • Festival international du film d’environnement




La 26ème édition du Festival international du film d’environnement se déroule du 19 au 25 novembre au cinéma La Pagode dans le 7ème arrondissement de Paris. Au total 87 films issus de 37 pays et 10 000 festivaliers y sont attendus. Organisé par la Région Ile-de-France, l’événement proposera des avant-premières, des compétitions de documentaires, fictions et courts métrages, une sélection hors compétition de films inédits et récents, deux débats, des séances jeune publics et des rencontres autour de l’environnement et du développement durable. 


  • Salon Pollutec du 2 au 5 décembre, à Lyon (Eurexpo)
Cette nouvelle édition du salon professionnel s'attaque à tous les domaines de l'environnement: eau, air, déchets, énergie, achats responsables, etc. J'ai pu me procurer des places pour tout le monde! utilisez le mot de passe AE pour demander un badge gratuit en ligne sur www.pollutec.com

Plus de 2700 exposants seront présents pendant 4 jours. L'accès aux étudiants sera possible uniquement les 2 et 5 décembre.

samedi 22 novembre 2008

SIREME et Energies, Changeons d'ere!








Cette semaine a été marquée par l'activité soutenue en matière d'énergies renouvelables: colloques, salon, plan énergies renouvelables dévoilé par JL Borloo. Ayant assisté aux conférences et au salon consacrés aux énergies renouvelables, au CNIT (La Défense), je vous éclaire en quelques mots.

Le bal a été ouvert par Chantal JOUANNO, présidente de l'ADEME, avec l'annonce de profonds changements à venir dans le secteur des énergies renouvelables et du bâtiment. Selon elle, « La rupture technologique est déjà présente… il y a besoin de mettre en place un nouveau modèle ».

Ce cadre politique à mettre en place a été ensuite développé par le Ministre de l'écologie et du développement durable JL Borloo, annonçant la création du plan énergies renouvelables en France, permettant grâce à diverses mesures, fiscales notamment, de favoriser le développement rapide des énergies renouvelables.



Entre temps, Claude Turmes, député européen, a montré le retard de la France en matière de durabilité, et a fustigé les propos de M. Giscard d'Estaing visant les éoliennes. Le potentiel des éoliennes doit être utilisé! Quand le vent souffle dans le nord de l'Europe, le cours de l'electricité baisse de maniere visible! selon M. TURMES.

Le monde doit affronter plusieurs crises en même temps: économique, alimentaire, écologique, ressources primaires. Pour certains la crise économique est une réelle chance de rebondir, créer un nouveau modèle environnemental.

Et c'est déjà parti puisque les secteurs en forte croissance sont celui de l'énergie solaire, la géothermie, de la biomasse, les biocarburants (critiqués il est vrai), éolien,  et l'hydroelectricité.

Pour Monsieur Borloo, "nous sommes dans la rareté", mais il faut transformer cette rareté en abondance.

L'essentiel de la semaine s'est orienté sur les changements apportés par la loi Grenelle 1, les changements à faire dans le secteur du bâtiment pour qu'à l'horizon 2020, les objectifs soient respectés.

Pour ceux intéressés par le secteur du bâtiment, les changements devront se faire en termes d'incitation fiscale, de crédits à taux zéro.

Pour être convaincu, il suffit de s'intéresser au coté économique: les prix des ressources primaires vont en augmentant (malgré la baisse actuelle du prix du pétrole), alors que les coûts de revient des énergies renouvelables va en diminuant.

Du coté du salon, les principaux groupes traitant d'énergie étaient présents (EDF, AREVA, BP, GDF Suez) afin de créer leur image d'entreprise "responsable". De nombreux fabricants de panneaux solaires, d'éoliennes étaient présents, ainsi que entreprises proposant du matériel pour exploiter la biomasse (poêles à bois par exemple).

On constate tout de même que les principaux acteurs de ce nouveau marché, ne sont que les mêmes se trouvant sur les marchés anciens tels que l'énergie nucléaire, le pétrole, le gaz.

Cette première semaine consacrée aux énergies renouvelables laisse présager un avenir nouveau pour le commerce en Europe. Les changements ont déjà commencé et l'on peut espérer avoir évoluer d'ici 2020. Mais je pense, et suis certain, que le développement durable ne reste qu'une étiquette pour espérer plus de rentabilité pour certains: en effet on se retrouve parfois face à des logiques aberrantes en matière d'écologie. L'exemple m'ayant frappé étant celui d'une société qui pense importer la biomasse (qui n'est rien d'autre que du bois coupé en foret) en bateau à partir de la Russie, et se vantait de la rentabilité de son projet! Où est le développement durable!?

Ceci me permet de faire le lien avec la territorialisation à réaliser en matière d'énergie renouvelable: l'énergie la plus durable est celle qui se trouve près de soi!

Sur ce, je vous invite à me demander des précisions si certains termes vous échappent, et vous prépare un article sur l'énergie solaire et son marché.

A bientôt!

mardi 11 novembre 2008

Brèves Econov’ - 03/11/2008 au 09/11/2008

Il semble que j'ai été trop perfectionniste pour cette première mouture de nouvelles environnementales en voulant sélectionner le maximum d'articles parus et les analyser rapidement. J'ai donc quelque peu simplifié la chose…

Cette semaine au niveau du blog :                             

Je viens d'ajouter un moyen simple de suivre le blog Econov' : vous pouvez désormais ajouter un flux RSS (par exemple sous forme de gadgets sur Google) en un clic ! Jetez un œil dans le menu à droite !


 

A vos agendas !

  • Salon marjolaine : du 8 au 16 Novembre au parc floral à Vincennes : consultez www.salon-marjolaine.com


     

  • SIREME : 1er SALON PROFESSIONNEL POUR LE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES, LA MAITRISE DE L'ENERGIE ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES TERRITOIRES. Un salon professionnel annuel pour accompagner les étapes des réductions de 20% d'émissions de Gaz à effet de serre à l'horizon 2020. Cette première peut être intéressante ! J'y serai…



     

    Pour plus d'informations et l'obtention d'un badge gratuit (code Invitation : EXPO) consultez : http://www.sireme.fr/


En France

  • Eco-PTZ « Le Prêt à taux zéro environnemental crée un débat socio-environnemental »

Le Comité de Liaison Energies Renouvelables (CLER) nous démontre que l'éco-prêt à taux zéro, destiné à financer les "bouquets de travaux" énergétiques dans les logements existants, est une "idée lumineuse" mais qu'il risque de n'être accessible qu'aux foyers les plus aisés.

En effet l'idée d'un crédit en faveur des aménagements dédiés à la réduction des émissions carbone est honorable. Le crédit proposé serait à taux ZERO, et les économies d'énergie sont réalisées par les emprunteurs ! Ceci reviendrait presque à épargner ! Cependant les conditions sont assez strictes. Le crédit est destiné aux travaux importants de rénovation écologique. Un simple changement de fenêtres ou une isolation thermique ne suffisent pas à l'obtention d'un crédit. Pourtant les familles en difficulté ne pourront se permettre que de petits investissements. Ces petits investissements, s'ils sont réalisés correctement, peuvent aussi rapporter rapidement des gains à hauteur de l'investissement : tout est proportionnel…

De plus, le crédit n'est pas cumulable avec le crédit d'impôt de 25 à 50% que certains produits « écologiques » procurent. Un pris pour un rendu, un rendu pour un pris… les avantages seront donc à étudier.

Actuellement, le prêt exige donc d'effectuer des travaux conséquents, et aussi de rembourser assez rapidement (7 ans au plus). C'est pourquoi le CLER propose donc d'allonger la durée du prêt à taux zéro à 12 ans au minimum.

On peut espérer, malgré la crise économique, qu'un compromis sera trouvé et une loi passera au parlement courant 2009. En attendant, des crédits « écologiques se développent dans les banques, vous pouvez consulter le site http://www.pret-ecologique.com/ .





  • Eco-quartiers et éco-cités : le MEEDDAT va faire sa sélection
Le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire veut encadrer l'émergence d'une nouvelle façon de concevoir, construire, faire évoluer et gérer la ville et lance ainsi les concours "EcoQuartiers" et "EcoCités" et l'appel à projets "transports collectifs". 


A l'échelle du quartier, le Gouvernement lance 
le concours EcoQuartiers afin de rassembler les projets de qualité au sein d'un "club opérationnel", de les valoriser et de permettre la diffusion de bonnes pratiques. Les candidatures sont attendues début mars, la désignation des projets lauréats pour chacun des aspects de l'aménagement durable sera annoncée en juin 2009.

A l'échelle de la ville, le Gouvernement met en place la démarche EcoCités. Il s'agit de sélectionner, dans un premier temps, 5 à 7 projets mis en œuvre par des collectivités locales en partenariat avec les acteurs de la ville. Pour être retenus, les projets devront s'inscrire dans une forte dynamique de croissance (de l'ordre de 50 000 habitants supplémentaires d'ici une génération), et porter des stratégies de développement urbain exemplaires en termes de conception, de modalités de concertation et de mise en œuvre. Loin d'être des "villes à la campagne", les écocités devront au contraire s'imbriquer avec le bâti et le patrimoine existants. La première sélection de projets sera faite en 2009.

  • Transports


     

Un appel à projets "transports collectifs" permettra d'aider les collectivités locales à accélérer le développement de transports collectifs en site propre, le Grenelle de l'Environnement ayant retenu une multiplication par six de la longueur totale de ces axes de transports.


Ce premier appel à projets concerne les projets hors Ile-de France qui ne sont pas encore engagés et dont les travaux doivent commencer avant fin 2011. 



A l'étranger :

  • La Chine se mobilise pour l'environnement à son tour :


Quelque jours après le vote du projet de loi issu du Grenelle de l'environnement en France, Beijing publie un livre blanc "sur la politique et l'action de la Chine contre le changement climatique". Long d'une vingtaine de pages (dans sa version française), le texte n'élude rien, mais rappelle que de nombreuses lois et réformes ont été mises en œuvre pour réduire l'impact climatique du pays le plus peuplé du monde.

Malgré leur jeunesse, ces mesures donnent déjà des résultats. La Chine compte plus de 6 000 MW de capacités éoliennes et ses centrales photovoltaïques couvrent une surface de 110 millions de m2. Pour autant, la Chine n'en reste pas là. Elle développera la production d'électricité à partir de la biomasse.

Les opposants au changement en France, avançant que les pays en voie de développement ignorent le développement durable, n'est donc plus justifié. L'environnement est bel et bien devenu un enjeu mondial concernant toutes les nations.



 Voila, pour cette semaine, j'espere que la lecture fut plaisante et interessante!