L'accord trouvé à Copenhague en dernier recours, et surtout pour la forme, est fortement critiqué de par le monde entier: cet accord est en effet minimaliste et n'engage en rien les pays du monde entier à tendre vers un développement durable et réduire les émissions de CO2.
Chacun semblait attendre de ce sommet des accords contraignants dans le but de réduire les émissions de CO2: contraignants de manière réglementaire et financière, à plusieurs échelons afin de prendre en compte la responsabilité des pays développés par rapport à ceux en développement. La mobilisation des ONG et associations diverses a été très forte en amont pour faire pression sur le pouvoir politique mondial...
Mais les politiciens ne semblaient pas prêts à s'accorder sur un changement radical de nos modes de pensée et de vie, forcés de changer à terme le modèle économique de développement. Le modèle de développement durable fait planer le risque de décroissance, que les Etats-Unis et la Chine ne semblent pas prêts d'accepter.
Malgré que la France ait tenté de prendre les devants et devenir le pays moteur, nous avons l'impression que les dirigeants des Etats développés ne souhaitent pas parvenir à un accord les engageant financièrement dans le développement des pays en voie de développement.
Toutefois, doit-on attendre un accord mondial pour nous lancer dans la réduction des émissions de CO2? L'Europe avance fortement en la matière, l'Asie s'en préoccupe fortement, les Amériques aussi. Les Etats s'engagent aussi, de manière plus ou moins timide, mais chaque pas nous rapproche du but!
Les entreprises, notamment les PME, innovent grandement sur la réduction des émissions de CO2 et génèrent de nombreuses économies d'énergie par exemple. Ce sont elles qui agissent et assurent le développement durable! Sans attendre le traité mondial qui arrivera certainement bien tard...
Bientôt un nouveau sommet sera organisé afin de tirer les leçons de Copenhague et avancer, nous suivrons de près les changements de comportements du clan politique.