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samedi 8 mai 2010

Le Grenelle 2 change le nom de l'Institut Français du Pétrole en IFP Energies Nouvelles, la transition reconnue !



Un amendement, symbolique à mon gout, vient d'être déposé au projet de loi Grenelle 2 à l'Assemblée Nationale. Nous pouvons lire dans l'article d'Actu-environnement:

"Enfin, l'Institut français du pétrole (IFP) a été rebaptisé IFP Energies nouvelles, après adoption d'un amendement du député Patrick Ollier (UMP, Hauts-de-Seine). "

Ceci est, je pense, très significatif quant à l'avenir de l'énergie et des technologies en France. La nécessité de transition énergétique, déjà amorcée par l'Institut Français du Pétrole, se trouve écrite dans le projet de loi Grenelle 2. La nécessité d'étudier et innover dans le secteur des énergies dites nouvelles est donc reconnue. 


Ces énergies sont principalement les énergies renouvelables, sur lesquelles des travaux de recherche doivent être entrepris, mais surtout des mises en application doivent voir le jour au plus vite!

Cependant, ces énergies dites nouvelles, ne le sont pas tant que cela, puisqu'elles existent depuis une vingtaine d'années déjà! C'est par exemple le cas du solaire photovoltaïque, de l'éolien. L'IFP travaille aussi sur de l'innovation avec pour but de réduire les nuisance du pétrole, en étudiant des procédés de raffinage propre par exemple.


La machine à vapeur à laissé la place au pétrole, encore présent dans notre vie de tous les jours, mais cela ne doit pas nous empêcher d'évoluer et d'innover!


Le site web de l'IFP EN:


lundi 15 décembre 2008

La voiture électrique bientôt démocratisée : promesse de la crise automobile ?


 

Je pensais ici parler des nouveautés technologiques en matière de véhicules électriques, mais la crise du secteur automobile nous oblige à nous poser d’importantes questions, relevant surtout d’ordre politique plutôt que technologique.

La crise économique frappe de plein fouet le secteur automobile : les constructeurs se retrouvent avec des stocks énormes de voitures, un manque de fonds pour réinvestir et font appel aux Etats pour renflouer les caisses. En réalité l’état du marché automobile ne s’est pas dégradé du jour au lendemain : les ventes d’automobiles étaient faibles depuis quelques années, mise à part la France n’ayant pas subi ce revers grâce aux initiatives de l’état (bonus écologique et prime à la casse). 



Le refus de réaliser le saut technologique par nécessité de maintient des coûts faibles, l’amélioration du rendement global du moteur à essence avec une marge de progression faible, et la favorisation excessive de la recherche du confort et de la sécurité (systèmes électroniques de gestion des diverses fonctions de la voiture), ont poussé les constructeurs automobiles dans un cul-de-sac, puisqu’il faut bel et bien aujourd’hui innover pour vendre et assurer l’avenir de la planète.



En effet, la hausse du prix du pétrole et la prise en compte de l’écologie influent grandement sur les comportements : nombreux sont ceux qui réduisent leurs trajets, ceux qui préfèrent les transports en commun.

Les alternatives de l’automobile utilisant la ressource pétrole existent. Elles ne sont pas toutes bonnes à 100%, mais elles sont toutes rangées dans les placards des fabricants. Selon certains, « La crise est une chance », mais les constructeurs automobiles vont-ils foncer sur la voiture électrique ? La voiture à hydrogène ? Nous allons faire un état des lieux et donner un scénario plausible :

Principe de fonctionnement d’un véhicule électrique et modalités d’utilisation :

Sans rentrer dans les schémas techniques, le fonctionnement d’une voiture électrique diffère simplement sous le capot : le moteur à essence ou diesel est remplacé par un ou des moteurs électriques, qui sont alimentées par des batteries. Ces batteries devront être rechargées, soit à domicile, soit au travail, en se connectant sur des bornes. Le reste de l’automobile est identique ! Même portes, même volant, même sécurité ! La gestion des variations de vitesse et la régulation créent de nouveaux enjeux, mais rien de plus compliqué qu’avant.


schéma de principe

A priori une transition devrait se faire à court-terme vers les modèles hybrides qui devraient se démocratiser. La voiture hybride est une voiture assez complexe puisqu’elle utilise en partie le moteur à essence traditionnel, ainsi qu’un moteur électrique combiné à une batterie en complément. C’est la technologie qui a fait le succès de la Toyota PRIUS. Le véhicule hybride permet d’avoir une consommation plus faible de carburant, dans le cas d’une conduite douce. En effet on récupère l’énergie électrique au freinage de la voiture, si le freinage n’est pas brusque… è un premier pas vers la baisse de consommation. Le surcoût logique de la nouvelle technologie devrait s’affaisser d’ici peu, avec l’engouement de tous les constructeurs automobiles pour l’hybride ! Toyota et BMW sont déjà présents sur ce marché et développent leurs gammes, FIAT, PSA et Renault par exemple y travaillent.



Toyota PRIUS



La FIAT hybride 


Le problème d’un véhicule électrique, comme le disent si bien les médias depuis 20 ans, « c’est l’autonomie ». On regrette toujours le fait que l’on doive réaliser un compromis à faire entre l’espace pris par les batteries électriques et l’autonomie de la voiture. Un trajet maximum de 250 km parait trop court à coté d’une autonomie moyenne de 600km pour les véhicules classiques. Pourtant, l’utilisation de la voiture se fait surtout sur de petits trajets, urbains ou péri urbains notamment. En revoyant nos modes de comportement, nous allons nous habituer à l’usage du véhicule électrique, car elle est bien existante cette technologie ! La logistique devrait arriver bientôt pour mettre en place l’utilisation réelle de ces véhicules.

On voit de nombreuses petites voitures électriques apparaître sur le marché : la fameuse SMART en version électrique, la Mini Cooper E, et les voiturettes électriques développées par la région Poitou-Charentes.

Le développement des véhicules électriques devrait donc s’accélérer d’ici à 2015, mais il n’y aura pas de rupture avec le passé et les moteurs traditionnels : pas de panique !

Cependant un véhicule électrique n’est pas non plus une solution toute verte, sans atteinte à l’environnement. La fabrication d’un véhicule a un fort impact sur l’environnement (process de fabrication, utilisation de matériaux polluants tels que l’alu), et l’énergie électrique n’est pas si verte que l’on peut croire : pensez aux centrales à Charbon en Allemagne et en Pologne qui fourniraient le courant nécessaire à nos futures voitures…mais ceci est une autre histoire !

 En attendant on peut toujours préférer ce bus électrique pour se déplacer à CO² minimum!