Le blog consacré aux innovations en matière de développement durable dans les différents secteurs concernés: bâtiments, infrastructures, production d'énergie, etc. Vous trouverez donc des articles décrivant des technologies innovantes, mais aussi les avancées en termes de réglementation, de labellisation. La nouvelle adresse: www.econov.eu
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mercredi 31 décembre 2008
Joyeuses Fêtes et Bonne Année 2009
lundi 22 décembre 2008
Brèves de la semaine (22 Décembre 2008)
Cette semaine a été marquée par l’engagement des Etats pour l’avenir de la planète, malgré la crise économique et les craintes de récession.
- Plan Climat Européen
Vendredi 12 décembre, les 27 membres de l’Union Européenne ont signé le plan climat européen avec des objectifs de réduction d’émission de carbone à l’horizon 2020 :
- Réduire de 21% les émissions de gaz à effet de serre dans l’industrie, à travers un mécanisme d’enchère des quotas d’émission. Afin de ne pas handicaper les pays utilisant fortement le charbon, les quotas de carbone seront échelonnés sur plusieurs années.
- Solidarité : 12% de l’enveloppe des quotas alloués aux pays les moins développés. Les 88% restant à l’ensemble des 27 états membres.
- 10% d’agrocarburants en 2020
Malgré les critiques émises, ce plan de compromis a été approuvé par le Parlement Européen, mercredi dernier. En effet, certains estiment qu’un cadeau a été fait aux lobbys allemands sur les quotas des usines à charbon.
Les choses prennent forme, les premières directives s’inscrivent, c’est le principal selon moi en 2008.
- Accord européen sur les pesticides
Dans le même genre, nous devons signaler l’accord sur la reduction de l’usage des pesticides en Europe.
Les pesticides actuellement sur le marché pourront continuer à être utilisé jusqu'à l'expiration de la validité de leur autorisation en cours. Il n'y aura donc pas de retrait soudain et massif de produits.
Signe de l’évolution en faveur de l’environnement, même s’il reste à savoir désormais quelles seront les substances autorisées et dans quelles conditions elles seront choisies.
- La Chine s’engage
La Chine, poids lourd de l’économie et l’écologie mondiale du 21e siècle, s’est engagée la semaine dernière à Poznan en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce pays communique beaucoup sur son action en faveur de l’environnement, étant accusé de polluer la planète plus que les autres pays.
A noter que la Chine a émis 6,2 milliards de tonnes de CO2, dont 550 millions de tonnes issues de la production de ciment, dépassant les émissions américaines, qui se sont élevées à 5,8 milliards de tonnes.
Ce qui semble motiver le gouvernement en place à s’engager en faveur de l’environnement, c’est que la Chine est affectée par les changements climatiques : pollution à grande échelle de l’air, des fleuves, etc.
En 2007, le gouvernement chinois a accordé 48 milliards de yuan à la maîtrise de l'énergie et à la protection de l'environnement. Tous les gouvernements provinciaux du pays font annuellement l'objet d'une appréciation et d'un examen portant sur l'atteinte de l'objectif de l'économie d'énergies et sur les mesures qu'ils ont appliquées pour l'atteindre.
Les chinois mettent donc en application le développement durable, permettant de satisfaire les piliers économique et environnemental, même si le pilier social est quant à lui souvent critiqué. La Chine s’engage donc plus que les états du Nord, qui pourtant génèrent une bonne partie de la pollution chinoise, puisque ils importent des tonnes de produits chinois tous les ans.
vendredi 19 décembre 2008
L'arbre en ville: respectueux de l'environnement ou simple leurre?
lundi 15 décembre 2008
La voiture électrique bientôt démocratisée : promesse de la crise automobile ?
Je pensais ici parler des nouveautés technologiques en matière de véhicules électriques, mais la crise du secteur automobile nous oblige à nous poser d’importantes questions, relevant surtout d’ordre politique plutôt que technologique.
La crise économique frappe de plein fouet le secteur automobile : les constructeurs se retrouvent avec des stocks énormes de voitures, un manque de fonds pour réinvestir et font appel aux Etats pour renflouer les caisses. En réalité l’état du marché automobile ne s’est pas dégradé du jour au lendemain : les ventes d’automobiles étaient faibles depuis quelques années, mise à part la France n’ayant pas subi ce revers grâce aux initiatives de l’état (bonus écologique et prime à la casse).
Le refus de réaliser le saut technologique par nécessité de maintient des coûts faibles, l’amélioration du rendement global du moteur à essence avec une marge de progression faible, et la favorisation excessive de la recherche du confort et de la sécurité (systèmes électroniques de gestion des diverses fonctions de la voiture), ont poussé les constructeurs automobiles dans un cul-de-sac, puisqu’il faut bel et bien aujourd’hui innover pour vendre et assurer l’avenir de la planète.
En effet, la hausse du prix du pétrole et la prise en compte de l’écologie influent grandement sur les comportements : nombreux sont ceux qui réduisent leurs trajets, ceux qui préfèrent les transports en commun.
Les alternatives de l’automobile utilisant la ressource pétrole existent. Elles ne sont pas toutes bonnes à 100%, mais elles sont toutes rangées dans les placards des fabricants. Selon certains, « La crise est une chance », mais les constructeurs automobiles vont-ils foncer sur la voiture électrique ? La voiture à hydrogène ? Nous allons faire un état des lieux et donner un scénario plausible :
Principe de fonctionnement d’un véhicule électrique et modalités d’utilisation :
Sans rentrer dans les schémas techniques, le fonctionnement d’une voiture électrique diffère simplement sous le capot : le moteur à essence ou diesel est remplacé par un ou des moteurs électriques, qui sont alimentées par des batteries. Ces batteries devront être rechargées, soit à domicile, soit au travail, en se connectant sur des bornes. Le reste de l’automobile est identique ! Même portes, même volant, même sécurité ! La gestion des variations de vitesse et la régulation créent de nouveaux enjeux, mais rien de plus compliqué qu’avant.
A priori une transition devrait se faire à court-terme vers les modèles hybrides qui devraient se démocratiser. La voiture hybride est une voiture assez complexe puisqu’elle utilise en partie le moteur à essence traditionnel, ainsi qu’un moteur électrique combiné à une batterie en complément. C’est la technologie qui a fait le succès de la Toyota PRIUS. Le véhicule hybride permet d’avoir une consommation plus faible de carburant, dans le cas d’une conduite douce. En effet on récupère l’énergie électrique au freinage de la voiture, si le freinage n’est pas brusque… è un premier pas vers la baisse de consommation. Le surcoût logique de la nouvelle technologie devrait s’affaisser d’ici peu, avec l’engouement de tous les constructeurs automobiles pour l’hybride ! Toyota et BMW sont déjà présents sur ce marché et développent leurs gammes, FIAT, PSA et Renault par exemple y travaillent.
Toyota PRIUS
La FIAT hybride
Le problème d’un véhicule électrique, comme le disent si bien les médias depuis 20 ans, « c’est l’autonomie ». On regrette toujours le fait que l’on doive réaliser un compromis à faire entre l’espace pris par les batteries électriques et l’autonomie de la voiture. Un trajet maximum de 250 km parait trop court à coté d’une autonomie moyenne de 600km pour les véhicules classiques. Pourtant, l’utilisation de la voiture se fait surtout sur de petits trajets, urbains ou péri urbains notamment. En revoyant nos modes de comportement, nous allons nous habituer à l’usage du véhicule électrique, car elle est bien existante cette technologie ! La logistique devrait arriver bientôt pour mettre en place l’utilisation réelle de ces véhicules.
On voit de nombreuses petites voitures électriques apparaître sur le marché : la fameuse SMART en version électrique, la Mini Cooper E, et les voiturettes électriques développées par la région Poitou-Charentes.
Le développement des véhicules électriques devrait donc s’accélérer d’ici à 2015, mais il n’y aura pas de rupture avec le passé et les moteurs traditionnels : pas de panique !
Cependant un véhicule électrique n’est pas non plus une solution toute verte, sans atteinte à l’environnement. La fabrication d’un véhicule a un fort impact sur l’environnement (process de fabrication, utilisation de matériaux polluants tels que l’alu), et l’énergie électrique n’est pas si verte que l’on peut croire : pensez aux centrales à Charbon en Allemagne et en Pologne qui fourniraient le courant nécessaire à nos futures voitures…mais ceci est une autre histoire !
En attendant on peut toujours préférer ce bus électrique pour se déplacer à CO² minimum!
jeudi 4 décembre 2008
Conférence de Poznan: l'avenir climatique (enfin) en jeu?
- La date: Décembre 2008.
- Le lieu: Poznan, en Pologne, considéré comme un des pays "rois de la pollution". L'état polonais est contre le plan climat-energie,notamment les quotas de CO2 Européens, considérant que la majeure partie de la pollution a été réalisée par les pays développés, et avançant que ces objectifs écologiques empêcheraient la croissance économique des pays en voie de développement. Cependant la Pologne réduit considérablement ses émissions depuis les années 90.
- Le contexte économique dégradé avec fond de crise financière et de récession pour les pays leaders. Nous allons voir si la crise financière affectera les objectifs climatiques. Les investissements en faveur de la préservation de l'environnement coûteraient plusieurs Milliards d'euros et risqueraient d'être fortement revus à la baisse.