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lundi 8 novembre 2010

Dossier mobilité et transports sur Econov' - Salon de l'auto Paris 2010 - L'arrivée de la voiture électrique annoncée avec les infrastructures de recharge? Partie 2

Bonjour à tous,

J'ai pris le temps et surtout eu le courage d'affronter la foule, afin d'aller investiguer pour vous chers lecteurs, sur les réelles avancées en matière d'innovation automobile. En effet, nous sommes bercés par les discours annonçant la mise en place d'infrastructures de recharge électrique, de conception de nouvelles gammes de véhicules électriques, moins polluants. 

Les voitures électriques sont-elles prêtes? L'innovation est-elle morte dans le secteur ancien du moteur traditionnel? Les preuves et analyses en images! 

Succès pour le Mondial de l'automobile

Le rendez-vous automobile mondial a lieu tous les deux ans à Paris, transformée en capitale européenne de la voiture. C'est l'évènement à ne pas manquer pour les fous du volant!

Le thème officiel du salon est très significatif: "le futur, maintenant!" Et justement, le futur semble s'orienter vers les véhicules de nouvelle génération tels que les véhicules électriques

Foule monstre au salon

En cette année 2010, la barre du million de visiteurs a été atteinte en moins de 2 semaines! Les nouvelles voitures et les innovations attirent les foules venues de France et du monde entier, dans le but de découvrir les nouveaux modèles. C'est l'occasion pour les professionnels de réaliser leur veille technique et commerciale, de lancer leurs produits, de concrétiser les affaires.

Timide confirmation du véhicule hybride

Mode de motorisation le plus plausible et faisable pour les 10 prochaines années, le moteur hybride continue de se développer, sans forcément faire sensation, ni créer le buzz autour des participants. 



Le moteur hybride allie à la fois un moteur thermique classique, et un moteur électrique utilisé pour les accélérations, et permettant de récupérer l'énergie au freinage. Ceci permet dans un premier temps de réduire votre consommation de carburant, sans avoir à recharger votre véhicule sur une prise électrique.


Toutefois ce ne sont pas les véhicules hybrides que l'on voit le plus sur les salons automobiles, la mode étant à l'électrique. Cependant, notre modèle d'utilisation de voiture actuel nous amène souvent à rencontrer des peurs et des difficultés techniques en termes de coûts et d'autonomie avec le véhicule électrique; c'est pourquoi le véhicule hybride représente une alternative correcte pour les 10 à 20 ans qui arrivent.

Arrivée du véhicule électrique,

L'arrivée du véhicule électrique est annoncée depuis plusieurs décennies, et est souvent restée au stade du prototype, malgré des performances automobiles satisfaisantes.


Les temps changent, les besoins en mobilité aussi, les nouvelles modes s'apprêtent à s'installer. 2010 et le mondial de l'automobile tentent d'imposer ce nouveau modèle de mobilité électrique, en affichant des modèles de plus en plus performants en termes d'autonomie, et réalistes en termes de design.


Fini les concepts et prototypes, on rassure les prospects et tente de leur prouver qu'un véhicule électrique relève de la réalité et représente un confort d'utilisation au moins aussi bon qu'un véhicule classique. 





Chez Peugeot et Citroën, l'adaptation d'un modèle existant en Asie, la Miev de Mitsubishi a été préférée afin de proposer rapidement un modèle disponible sur le marché européen. 


Il existe biensur aussi des concept-cars et modèles conçus par Peugeot, présentés sur le salon:

Chez Renault, on mise tout sur le développement de la voiture électrique d'après son leader Carlos Ghosn. En réalité, l'objectif de Renault est d'avoir 10% de véhicules électriques sur le parc automobile en 2020.

Renault développe d'emblée une gamme de véhicules électriques, du petit modèle à la voiture familiale en passant par la sportive! Participant à plusieurs expérimentations en France et dans le monde, notamment en Israël, la société française entend combler son retard originel dans l'électrique en proposant notamment des solutions complètes en s'alliant à des partenaires à priori forts sur la recharge électrique.

Voici la présentation en images de la Fluence Zéro Emission!






La Renault Fluence Electrique en a sous le capot aussi!

Autre acteur Français moins attendu, le constructeur déclaré Bolloré semble vouloir entrer sur le marché Français, notamment en concourant pour le projet Autolib' d’auto-partage à Paris.




Pour l'instant, on peut surtout voir chez Bolloré de belles maquettes...à quand l'industrialisation?





 Coté allemand, on préfère pour l'instant s'intéresser uniquement à la gamme de mobilité urbaine, à savoir la Smart électrique, la Mini électrique et depuis peu un scooter électrique que l'on peut trouver chez Smart!






La question de la recharge électrique aussi prise en compte

 Le salon de l'automobile a aussi été l'occasion pour les fabricants de systèmes de recharge de véhicules électriques d'exposer leurs produits. C'est ainsi que Schneider Electric a exposé ses prototypes de bornes de recharge sur le stand Renault.





Vous livrant un premier ressenti, et avec l'expérience que j'ai de la mobilité électrique, les produits présentés au salon montrent pour certains une réelle ergonomie, mais leur solidité et fiabilité dans le temps semblent d'ores et déjà fragiles, sachant que ces bornes devront tout endurer: le froid, la chaleur, la pluie, le vandalisme, et les incivilités.








En conclusion, nous n'avons plus qu'à trouver le gros câble pour alimenter le pays en électricité suffisante pour rouler en électrique! Nous verrons bientôt si le salon représente un simple effet de buzz où si le véhicule électrique s'installe en Europe durablement.


dimanche 23 mai 2010

Le vélo urbain libre service, bilan mitigé pour la location de bicyclette en ville




Lancé en France dans les années 2000, la location de vélos libre-service sur de courtes durée s'est généralisée dans les grandes villes, à l'image du Vélib' dans la capitale. Ces systèmes de vélopartage, assez similaires ont remporté un franc succès au niveau de la communication réalisée par les collectivités sur un nouveau service à tendance écolo. 

Mais qu'en est-il de la réalité sur le terrain? La fréquentation des systèmes de vélopartage n'est pas toujours celle qui etait escomptée, après plusieurs années d'exploitation, Econov' a souhaité faire un bilan environnemental et économique du vélo libre service!

Les origines, le principe, et quelques exemples


Le principe du vélopartage est très simple: il est de proposer à chacun la possibilité de prendre un vélo quelque part en ville pour effectuer une course de courte durée, pour laisser la bicyclette à l'arrivée à un autre point, sans avoir à se soucier de sa sécurité, et permettant de s'affranchir de la nécessité de réaliser tous ses déplacements en vélo: il est donc possible de faire une partie en vélo, puis de prendre le bus, le métro, le taxi...


Ces systèmes utilisent des moyens techniques modernes pour la gestion des accès et des abonnements: RFID, abonnement par Internet, etc.


Sur le principe, c'est la liberté, et l'écologie, puisque le vélo fait partie des mobilités douces que les villes ont tendance à développer depuis les années 2000. A travers un réseau de stations où l'on peut prendre ou déposer un vélo, la liberté de bouger est assurée sans émettre de CO2.


Pourtant, le vélo-partage a déjà été mise en place depuis de nombreuses années dans les villes du nord de l'Europe, comme par exemple les vélos de Copenhague mis en place dans les années 70. Sa généralisation dans l'ensemble des villes européennes, et de plus en plus en Amérique de Nord (Canada), tend à montrer le vélo en libre-service comme la solution miracle de l'avenir pour subvenir aux besoins de mobilité des urbains.


Mais la demande n'est pas forcément automatique, et les soucis techniques, ainsi que le  vandalisme, peuvent empêcher le système de fonctionner et s'étendre correctement.




Vélib', l'exemple du vélo-partage parisien au succès mitigé


Traitons d'un exemple français, le plus emblématique, permettant d'expliquer le fonctionnement pratique, relever les dysfonctionnements et d'évaluer son succès après bientôt 3 ans.


Le système de vélo-partage Vélib' a été lancé à Paris en Juillet 2007, avec un réseau de stations dans Paris, pour s'étendre rapidement sur la petite couronne. Le design adapté au style parisien a permis d'accepter très rapidement ces vélos comme des mobiliers urbains de la ville de Paris et sa proche banlieue.


Il y a aujourd'hui 24000 vélos, dans 1750 stations répartis dans Paris et la proche couronne.


 Une station Velib' presque vidée de ses vélos


Une fois identifiés (badge RFID), vous pouvez emprunter votre vélo et faire un tour en ville, pour vous promener ou effectuer votre course.

























La fréquentation


La fréquentation des vélos libre-service reste très variable même après bientôt 3 ans d'exploitation à Paris: les périodes d'hiver sont très difficiles pour la fréquentation du système, pour les raisons que l'on peut imaginer avec le froid et le mauvais, peu motivant pour les usagers.


C'est ainsi que le Velib' parisien semble avoir été démodé depuis quelques temps, en descendant en deçà de la barre des 200 000 abonnés qui avait pourtant été atteinte, avec un recul de 12% des abonnés en un an. Ce délaissement est surtout du à une qualité du service non continue, et des abonnements complexes, qui découragent à force les usagers, préférant les autres moyens de se déplacer.


Une grande campagne de communication, ainsi qu'une simplification des abonnements a permis de relancer les fréquentations du Vélib', avec le retour des beaux jours en mars 2010. L'arrivée de l'été ne pourra que faciliter ce rebond des trajets à bicyclette. Nous verrons si cette fréquentation est durable avec le retour de l'hiver.


Vol, vandalisme


Le vandalisme et les vols sont les deux principaux problèmes posés par le système de vélo-partage. Ceci représente un fléau pour les entreprises gérant le parc de vélos, mais surtout pour les entités publiques et les usagers, qui doivent payer la facture... Ceci rend le système beaucoup moins rentable et avantageux qu'il n'y parait.


Plusieurs mesures sont prises pour pénaliser les usagers négligents au moyen de leur abonnement qui pourra être suspendu.







Gestion des flux


La gestion des flux de vélos est l'une des questions les plus complexes. Comment rendre le service accessible à tous, en tout lieu et tout moment? C'est là l'enjeu des entreprises gérant ce service public, devant approvisionner certaines zones en vélos à certaines heures, notamment pour pallier aux phénomènes pendulaires et festifs:



  • Les trajets des personnes allant au travail se concentrent en général de quelques points de départ situés dans les quartiers résidentiels, vers des points situés en quartiers commerciaux.
  • Les évènements festifs provoquent une convergence des arrivées de vélos, mais aussi de départ à la fin de l'évènement.

La nécessité de réguler les flux de vélos engendre donc des problèmes liés à la continuité du service, car il peut arriver que l'on se retrouve sans vélo pour partir, mais aussi des problèmes d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES), puisque les vélos sont transportés de points en points par des équipes en camion. L'écologie en prend un sacré coup...

Les acteurs du marché du vélopartage:

Le vélopartage est vu comme un service rendu au public, par la voie d'un marché de délégation de service public à des entreprises installant et gérant un réseau de vélos, considérés comme de nouveaux mobiliers dans la ville.

Ce sont les entreprises de services urbains, notamment ceux spécialisés dans l'affichage publicitaire urbain: le plus important est JC Decaux, et son concurrent direct ClearChannel, suivis par EFFIA et d'autres. 

Ces entreprises déploient leurs flottes de vélos et de stations intégrant les différents systèmes de gestion pour des villes de différentes tailles, avec un financement du vélopartage pouvant se faire de différentes manières. Souvent, le vélopartage est dans un lot contenant l'affichage publicitaire urbain, permettant de financer les systèmes de vélos.




Le succès du vélo-partage semble donc bien parti, mais il devra être confirmé sur le long terme avec un appui du public, et les problèmes affectant la rentabilité et la durabilité du système devront être soulevés, des mesures trouvées, afin de parvenir à un système participant au développement écologique et durable des villes.






dimanche 14 mars 2010

Je suis allé au Salon Ecobat 2010 à Paris, et j'ai reçu 2 places pour le Hustler Club!




Le titre de l'article vous parait fou, mais vous avez bien lu, et résume tout compte fait très bien l'état d'esprit de l'édition 2010 de ce salon!

Le salon Ecobat est le rendez-vous de la construction écologique en France. Pour sa 7e édition, Econov est allé voir pour vous ce qu'il y a d'intéressant, de nouveau sur le marché, et surtout pour déceler les supercheries dont il faut vous méfier!

Le salon Ecobat était ouvert du 12 au 14 Mars 2010, pour les particuliers et les professionnels. Les thèmes traités par ce salon sont:

  • la construction écologique
  • l'isolation thermique et phonique
  • le chauffage au bois
  • les économies d'eau
  • l'assainissement
  • les Energies renouvelables
Le salon est constitué par les stands d'exposants, venus vendre leurs produits, faire connaitre leur bureau d'étude, leur entreprise, et aussi des conférences et ateliers autour du thème de la construction écologique.

Quelques innovations intéressantes:

Les technologies existent depuis plusieurs années, mais commencent désormais à se démocratiser et atteindre les particuliers:

  • La construction bois: cette filière connait un fort développement depuis l'apparition de la construction écologique. Nous savons cependant qu'une grande partie du bois utilisé en France est importée des pays étrangers, reflet d'une exploitation peu durable des idées et technologies écologiques...
  • L'isolation écologique: les matériaux écologiques arrivent sur le marché pour isoler votre habitat: ouate de cellulose, liège et chanvre sont les grands gagnants de l'isolation écologique, par l'intérieur et par l'extérieur. Le plus difficile reste de trouver le fournisseur de qualité et surtout l'entreprise capable de l'installer avec soin...

Salon axé sur l'Ile-de-France

Malgré les retombées possibles sur l'ensemble de la France, les exposants et les visiteurs présents sont surtout issus de la région parisienne.

Gare aux mauvaises surprises !

Comme écrit dans le titre, je suis venu pour découvrir les innovations dans la construction durable, on m'a proposé de découvrir les strip-tease du Hustler...

J'ai eu du mal à comprendre le lien au départ, mais tout compte fait, je l'ai trouvé dans la technique de vente de certains exposants!

Comme je l'ai déjà dans un article sur la Foire de Paris, les risques sont réellement présents pour les particuliers sur ce genre de salons: les nouvelles technologies de l'environnement et de la construction écologique ne sont pas maitrisées par beaucoup d'entre nous, et il est facile de tromper des clients pleins de bonne volonté écologique!

Cependant, en discutant avec la plupart des professionnels présents, il est facile de repérer ceux qui ne maitrisent pas eux-même le sujet!



Vous avez envie de réaliser des travaux de rénovation durable, installer des systèmes de production d'énergies renouvelables, alors vous avez en réalité aussi besoin d'accompagnement et d'être défendu face à la multitude de produits et de fabricants, pour ne travailler qu'avec les meilleurs, Econov' et moi sommes la pour ça!